Un vol Emirates, transportant 275 personnes, a frôlé la catastrophe à l’aéroport de Melbourne dans la nuit du 20 mars 2009. Alors que l’Airbus A340-500 était en pleine course de décollage, une erreur de calcul de poids a plongé l’équipage dans un cauchemar. Le premier officier, distrait par l’agitation dans le cockpit, a entré un poids erroné de 262,78 tonnes au lieu de 362,78 tonnes, compromettant ainsi les paramètres de poussée nécessaires pour un décollage sécurisé.
À 22h15, l’avion a commencé à rouler sur la piste. Les moteurs rugissaient, mais quelque chose clochait. À mesure que la vitesse augmentait, le nez de l’appareil refusait de se lever. La panique s’est emparée du cockpit alors que l’avion atteignait 300 km/h sans décoller. Les pilotes, réalisant l’urgence de la situation, ont tenté désespérément de faire monter l’avion, mais la fin de la piste approchait rapidement.
Dans une décision audacieuse, le capitaine a poussé les moteurs à pleine puissance, abandonnant le décollage traditionnel pour une manœuvre d’urgence. En un instant critique, l’appareil a enfin commencé à monter, évitant de justesse un désastre imminent. Les passagers, pris de panique, ont été soulagés lorsque l’avion a finalement quitté le sol, sauvant ainsi 275 vies d’un accident tragique.
Cet incident, qui aurait pu devenir l’un des pires désastres aériens australiens, rappelle l’importance cruciale de la concentration et de la rigueur dans le cockpit. L’adrénaline et l’expérience du capitaine ont fait la différence entre la vie et la mort dans cette nuit fatidique. Les détails de cet événement glaçant continuent de hanter ceux qui étaient à bord, témoignant des risques permanents de l’aviation moderne.